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- La richesse vient de la terre. - ( Mealañ / Lóbren )

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Lóbren Hrinn'Shagar
Soyez gentils avec moi ! Je n'ai encore mordu personne...

SUR ÆÐELMÆR DEPUIS LE : 25/12/2013
MISSIVES ENVOYÉES : 5
PIÈCES : 0 Couronne d'Or, 0 Pistole d'Argent, 15 Sous de Cuivre
JE SUIS DE LA RACE : des Hømmes.
J'APPARTIENS AU PEUPLE : des Ønueñh.
MON ÂGE EST DE : 32 ans
ON ME RECONNAIT COMME : Intrigant
DANS MES POCHES, IL Y A : Le contenu des vôtres.

Une bouffarde de nacre, un briquet à amadou, trois dés de corne, une trousse de serrurier, une besace contenant pieds de corbeau et billes, une bague à compartiment (Poudre d'arum), une fiole de graisse végétale.
Une borsée pour tout ce qui chatoie.
Quatre stylets en écharpe et un cimeterre Ivernien en baudrier.

Lóbren Hrinn'Shagar
http://[url=https://aedelmaer.forumactif.org/t155-lobren-hrinn-sh
Ce message a été posté le Ven 27 Déc - 19:45.


A celui qui savait écouter l'aubade des cités, parvenaient les harmonies. La mesure des pas, le clapotis du fer, le bruissement des étoffes … Le cliquetis de l'or jusqu'au tintement du cuivre. Mais seules aux oreilles les plus absolues, s'insinuait le chant des murmures. Cette ligne directrice tracée vers la fortune et le confort. La corde fine sur laquelle l'Ivernien jouait le funambule, celle qui le mena des ruelles de pavés gris, jusqu'aux sentes escarpées, serpentant sur les flancs de la grande chaîne montagneuse. Plus qu'une cour, le havre des Miracles était une source cachée vers laquelle il était impossible de naviguer de son plein gré. Pour l'atteindre, il fallait se laisser porter par un courant singulier et braver les épreuves d'un insondable canal. Beaucoup se figuraient à tort, qu'il était aisé de gagner ce refuge ; En vérité, mériter cette quiétude n'était pas de tout repos. Un profane, sans aucun tour en besace, se soumettait aux coups du sort … Attribuons cela à la fatalité, quand dans l'ombre ricanent les gardiens du sanctuaire, ces plaisantins rivalisant d'ingéniosité pour métamorphoser une excursion en périple.

Cela commençait par des confidences éventées, cédées contre d'indécentes rétributions. Des épanchements grâce auxquels les fureteurs prenaient l'air, à milles lieues de la destination de leurs songes. Là, ils devaient sans doute blâmer leur sottise, gratifiant les arbres des denses forêts, de chapelets d'injures aussi colorés que leurs faciès. Mais Lóbren, lui, savait que la vérité se dérobait à la lumière, que ses susurrements résonnaient dans l'ombre. Aussi avait-il passé de nombreuses journées, à quêter ces chuchotements, à démêler la pelote pour trouver son fil d'ariane.

Qui disait fil, disait aussi toile.
Les moins dégourdis tireraient sans doute sur la mauvaise corde, s'empêtrant dans un carcan d'ennuis ; de ceux qui coûtaient quelques couronnes, ou la tête.
Pas le faquin, car il avait le cap sur les épaules et la chape pour auréole, quand on s'essayait à le dépeigner, on finissait bien vite coiffé au poteau. Lors de ses pérégrinations, fortes de beuveries, Il s'était attiré les faveurs de Doerkun , un grand gaillard à la chevelure clairsemée et au faciès taillé à coups de serpe, Lugaïd de son état. Un dynaste de saphir qui n'avait rien d'un bleu, un goliart qui n'aurait su occulter son passif d'épéiste, plus précisément, d'escarpe des mers.

C'est donc aux côtés du forban et de ses affidés, qu'il sillonnait les crocs de pierre, glissant de col en falaises, jouissant de ce sentiment du sublime … Lui qui était perché sur l'infinité du continent. Un plaisir bien éphémère auquel succéda l'abîme. Les carrières au faible nivelés d'eau claire, pavées de miroirs brodant l'immensité des galeries. Ca et là, les ossuaires apparaissaient comme des spectres aux lueurs des torches, sépulcres aux bas reliefs grimaçants, artifices destinés à faire décamper les péons superstitieux.

Enfin, après un interminable arpent dans les cercles infernaux … Se présenta : La Cour des Miracles.
Attendus, après une telle Odyssée. Pouvait-on espérer autre chose qu'un bon vin ? Des cascades de grenat crachées par des mascarons d'or ? Des muses voluptueuses, couvertes de seuls bandes de tissus aériennes, ne laissant plus rien deviner ? Oui sans doute.
On pouvait au moins se contenter d'une tribune chaleureuse, évocatrice des bivouacs Iverniens, bercée par le timbre des cithares et le rythme des tambours. Peut-être était-ce le viron des Parias, mais par tous les ailés ! Seuls ces hères là savaient vivre !
Abandonnant sa pelisse ardoise sur la tête d'un soiffard déjà bien empourpré par le rouquin, le Baladin pris rapidement ses aises. Bien sûr il affichait une livrée tapageuse, des toilettes que bon nombre de ces fangeux ne sauraient s'offrir sans suinter, il n'était plus question de se fondre dans la masse. Non, à présent, il était temps que le paon révèle sa parade pour occulter la présence des coqs, ce soir il avait rendez-vous avec une illustre Dame. Celle-ci ne le savait pas encore, voilà tout.


 

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