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Un visage en cache un autre (Mealan o/)

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Dithrub Amnôn D'Aed
Soyez gentils avec moi ! Je n'ai encore mordu personne...

SUR ÆÐELMÆR DEPUIS LE : 07/10/2013
MISSIVES ENVOYÉES : 133
PIÈCES : 6 Couronnes d'Or, 16 Pistoles d'Argent, 18 Sous de Cuivre
JE SUIS DE LA RACE : des Ðragons.
MON ÂGE EST DE : 23 ans
ON ME RECONNAIT COMME : Ainé de la Famille, Chevalier du Roi et son Conseiller
DANS MES POCHES, IL Y A : Deux armes, deux armes redoutables qui peuvent être le prolongement de ses mains. Des objets, en forment de griffes, offerts par Alastran. Dithrub les chéris. Il possède aussi des onguents.
JE SUIS AUSSI : Madite [A venir]
CRÉDITS : Abaddon
Dithrub Amnôn D'Aed
https://aedelmaer.forumactif.org/t43-dithrub-amnon-d-aed https://aedelmaer.forumactif.org/t141-le-prince-aile-et-son-cercle-d-intime-ou-d-ennemi https://aedelmaer.forumactif.org/t142-dithrub-amnon-d-aed-il-tentera-de-repondre-a-tout-ou-presque
Ce message a été posté le Lun 14 Avr - 17:33.
A peine quelques jours te séparait de l'envolée céleste et se dissipait déjà en toi cette liesse intense de contempler deux prunelles étoilées. La joie, le bonheur, d'un secret partagé vous avez uni en cette soirée. Greine ne pourra jamais oublier la vision de tes ailes sous le ciel obscur pastiché d'étoile. La danse des reflets bleu outremer sur ton plumage de nuit sous l'oeil étincelant des lunes. Le vent frais fouettant le satinée de sa peau. La sensation grisante de s'unir aux cieux sans que la terre n'use de son pouvoir d'attraction. De longues minutes, tu la portas dans tes bras jusqu'à ce que tu sentes la brûlure de tes muscles. Puis ensuite, se rapprocha l'heure de se reposer.

Tu savais les désagréments encourus à peine la décision t'effleurant l'esprit. Étrangement, ils ne parvinrent pas à t'affecter, fragiles banalités devant l'amour d'un frère pour sa sœur, banderoles de papier coupées par le ciseau. Ce danger imminent proche ne te paralysait pas d'effroi. Pourtant, il devrait. L'archevêque se ferait une joie de te couper les vivres. Tu fermes tes paupières. Tu songes à lui. Latence d'un moment où la peur coulisse sur toi telles les gouttes d'eau sur la surface d'une vitre. Qu'il vienne. Ta décision ne souffrira d'aucun regret. Tu l'assumais, Dithrub.  Tu as fait le bon choix. Et, fier et droit, tu ne craindras pas l'adversité. Tu ne courberas pas l'échine devant Jaëmiah. C'était une évidence.

Tu laisses enfin la réalité revenir à grands coups de fourche. Demain, la barque glissera sur les flots, emmenant la dépouille du Roi à sa dernière demeure, la crique. Ici, seuls les Aed pourront se recueillir. Silencieux, tu ne peux t'empêcher de souffler une Prière muette à l'intention des Dieux Dragons. Dans son voyage d'après vie, où son âme rejoindra babylona, ces déités, aujourd'hui disparues, seront ses gardiens. Tu  les jalouses elles qui mirent sur ta route tant d'embûches. Après une longue inspiration, tu sors de ta chambre.

De tes yeux acérés, tu veilles sur la paix de la cité grise. Tout est calme. Appréciateur, tu te diriges là où se trouve ta mère. Vous entretenez une longue conversation où le sujet demeure ton frère et tes sœurs. Un brin d'amusement glissé sur tes fines lèvres, tu finis par lui demander de ne pas être trop dure envers Iöllan. La dureté de la nouvelle l'étouffe et l'écartèle. Même aujourd'hui. Encore une fois, ce jeune turbulent s'échappa pour les heures suivantes. Ces fuites ne sont que le fruit de ses tourments, obséquieux sentiment d'abandon. Tu le sais. Tu le comprends. Si seulement... tout aurait pu être autrement. Dernier échange, inclinaison et tu finis par repartir pour une autre direction.  

Tu rejoins l'écurie. Tes pas te mènent directement vers ton étalon. Tu comprends dès le départ que tu ne pourras monter sur son dos. Tes doigts caressent sa robe d'un noir de jais. Tu poses ta tête contre la sienne. Tu te retires. Tu harnaches un autre cheval et tu pars. Tu chevauches aux triples galops. Les grains coulent dans la clepsydre du temps tant et si bien que les minutes deviennent heures. Lorsque tu te décides enfin de revenir vers la cité grise, il est déjà le quart de l'après midi.

Sur le chemin du retour, tu croises femmes et hommes, crinière au vent ou chevelure cachée par des turbans bigarrés. Des voyageurs venus se recueillir sur la dépouille du Roi Caspian. Tu t'en désintéresses. Au pas, tu avances. Tu pensais que rien ne t'arrêtera. Mensonge. C'est un brouhaha au marché qui t'arrête. La rage t'anime. Devant les gardes entassés, tu t'approches, la mâchoire serrée.  Ta voix, tonnerre grondant, sonne.

« Puis-je savoir quelle est la raison de tout ce bataclan en ces heures de deuil ? »

Au dessus de vous, les nuages galopent dans le vent. Ils sont à milles lieux de se préoccuper de vous.  
 

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